Diriger une réunion
Avant de réagir aux propos d'un autre dans une réunion que je dirige, je me pose les questions suivantes :
1) Est-ce mon problème ? J'ai envie de réagir parce que celui qui parle me rappelle une situation ou me renvoie à un pb perso. Cette intervention n'apportera rien aux autres. Je m'abstiens (et suis bon pour une petite frustration).
2) Est-ce son problème ? Celui qui parle n'a pas compris ou règle un pb perso à lui. Intervenir ne sert à rien. Je m'abstiens toujours.
3) Est-ce notre problème ? L'intervention nécessite que le groupe réagisse. Je le laisse réagir et je m'abstiens.
4) Est-ce mon problème ? L'intervention pose un pb pour le fonctionnement du groupe. Je dois intervenir pour que le groupe fonctionne. Et là, j'interviens.
En cela, je suis les conseils d'un des meilleurs coachs du moment Vincent Lenhardt (Les responsables porteurs de sens, INSEP Consulting).
Qu'en pensez-vous ?
"Le fort, lui manquant d'être faible, est faible. Le faible s'étend indéfiniment." Henri Michaux (Face aux verrous, NRF Gallimard).
"Une faiblesse naturelle aux gens supérieurs et aux petites gens lorsqu'ils ont commis une faute, est de la vouloir faire passer pour l'oeuvre du génie, pour une vaste combinaison que le vulgaire ne peut comprendre.(...) Lorsqu'on ne peut effacer ses erreurs, on les divinise ; on fait un dogme de ses tords, on change en religion des sacrilèges, et l'on se croirait apostolat de renoncer au culte de ses iniquités."